Voilà un verbe qui est à première vue assez négatif : on attend la fin de la queue, on attend le dégel, la fin de l’hiver ou au contraire de la canicule, on attend Godot ou je ne sais qui d’autre…
Mais, de manière plus positive, on attend aussi un bébé, un ami, une visite, le lever du jour, un anniversaire, une fête…
Certains attendent en faisant les cent pas, d’autres en se roulant les pouces, en lisant, en envoyant des mails et des messages, en scrollant sur leur smart phone, en priant le chapelet … ou encore en ne faisant rien du tout.
Comme si on n’attendait pas suffisamment dans la vie de tous les jours, voilà que l’Eglise et la société de consommation nous demandent d’attendre.
Quatre semaines, c’est à la fois long et court. Pour nous faire patienter, quelqu’un a inventé les calendriers de l’Avent ; idée géniale qui fait le bonheur des commerçants : ils peuvent être remplis de chocolats mais aussi de jeux, de parfums et même … de personnages ou de versets bibliques !
Mais au fait, qu’attendons-nous ? Un évènement qui tient en quatre lettres et qui revêt un sens bien différent suivant les personnes : Noël !!!
Et si nous considérions cette attente comme une chance ?
Certains ont besoin de 4 semaines, ou même plus, pour faire des listes au père Noël, penser à des cadeaux, décorer leur maison et préparer des menus de fête.
Quand nous attendons Noël pour célébrer la joie de la naissance de notre Sauveur, nous savons combien ces 4 semaines qui nous sont données sont précieuses. Elles nous permettent à nous aussi de faire notre liste, au Seigneur, de décorer, nos églises, de penser, à faire plaisir, et de préparer, nos cœurs. Elles ne nous séparent pas du monde mais nous permettent de vivre cette attente dans la foi : Dieu se fait tout petit enfant pour venir habiter notre humanité et le chemin de chacun. Cela vaut bien la peine d’être patient et confiant, la joie est au bout du chemin ! Alors partageons-la à nos frères et sœurs pour que leur attente revête un sens plus profond et soit source de la Joie et de l’Espérance dont notre monde a tant besoin. Viens Seigneur Jésus, nous t’attendons !
Hélène